Bien sûr il y aurait le jour
Bien sûr il y aurait la nuit
Bien sûr il y aurait un autre corps
D’autres mains que j’aimerais, peut-être
Bien sûr il y aurait l’odeur du café
Des blés qu’on vient de couper
Les lumières de Paris
Bien sûr il y aurait parfois cette envie de changer
Tout arrêter pour tout recommencer
Les soucis sont le sel du jour
De quoi se reposerait-on, sinon ?
Bien sûr il y aurait le piano
Les symphonies de Mahler, les quatuors de Beethoven,
Bartok et l’insatiable Schubert
Mais tu ne serais pas là
Et je ne le saurais pas
Je ne saurais rien de tes yeux
Rien de leur couleur
De ton odeur
Rien de ce sourire que tu as au réveil
Quand tu découvres que nous sommes encore là
Rien de ce cheveu qui s’évade à ton insu
De cette ride apparue dans le tendre de ton cou
Rien de tes manies, de tes agacements
Rien du grain de ta peau
Du son de ta voix
De cette musique si particulière de ta pensée…
Rien
Tu ne serais pas là
Et je ne le saurais pas
Bien sûr il y aurait l’envie d’en découdre
Encore et encore
D’en finir avec le bruit
L’immense ramdam de la connerie
Et toute cette indigence qui nous rend âpres à l’amour
Et bien sûr il y aurait le vent
Qui emporte avec lui nos rêves
Et les noie dans la nuit
Bien sûr il y aurait des victoires secrètes
Et des défaites trop éclatantes
Bien sûr il y aurait l’alcool
L’indispensable ivresse de de savoir en vie
De sentir l’air entrer en soi
Et fourmiller jusqu’au bout des doigts
Et bien sûr il y aurait ce soleil
Que si lève et se couche inlassablement
Dans une beauté jamais égalée
Pas même approchée
Mais tu ne serais pas là
Et je ne le saurais pas
Je ne saurais rien de tes yeux
Rien de leur couleur
De ton odeur
Rien de ce sourire que tu as au réveil
Quand tu découvres que nous sommes encore là
Rien de ce cheveu qui s’évade à ton insu
De cette ride apparue dans le tendre de ton cou
Rien de tes manies, de tes agacements
Rien du grain de ta peau
Du son de ta voix
De cette musique si particulière de ta pensée…
Rien
Tu ne serais pas là
Et je ne le saurais pas
Mais maintenant, maintenant je le sais
Bien sûr il y aura le jour
Bien sûr il y aura la nuit
Bien sûr il y aura un autre corps
D’autres mains que j’aimerai… enfin, peut-être,
Bien sûr il y aura l‘odeur du café
Des blés qu’on vient de couper
Les lumières de Paris
Mais tu ne seras plus là
Et ça, ça,
Je le sais
credits
from réVOLution's LOV,
released September 24, 2021
Paroles, musique, chants, instruments, programmations, enregistrements, mixage, mastering
Christian Roux
The London band's new album is a vibrant postcard from southern Italy, boosted by brass, strings, and pizzica percussion from local players. Bandcamp New & Notable Apr 14, 2024
A hushed and low-lit EP from this Melbourne musician, where dreamlike melodies drift across a bed of tender guitar. Bandcamp New & Notable Aug 19, 2023