We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

r​é​VOLution's LOV

by Christian

supported by
/
  • Streaming + Download

    Includes high-quality download in MP3, FLAC and more. Paying supporters also get unlimited streaming via the free Bandcamp app.
    Purchasable with gift card

      name your price

     

1.
Bout à bout 05:03
Un bout de terre dans le désert Un bout d’printemps au creux d’l’hiver Un bout de mer au creux de la vague Un bout de quai où accoster Quand on divague un soir d’été Un bout de rien mais qui fait tout Un bout de phrase dans un grimoire Un bout de ciel après l’orage Un bout de bois sur le rivage Un bout d’étoile dans la nuit noire Et tous ces bouts mis bout à bout Qui forment un tout, ce n’est pas rien Et puis surtout ce bout de toi Cette main posée sur la clenche Ouvrant la porte à grande volée Et enfin j’ai pu m’envoler Waiting sunrise Waiting a fly Waiting a dry Waiting and cry Waiting a knife To cut my life Tht’s not my style Un bout d’comptoir où s’accouder Et boire un coup, un dernier verre Pas pour la route, pour la déroute Un bout d’endroit pour voir l’envers Quand on diverge un soir d’hiver Et qu’on se noie dans l’ombre d’un doute Un goût de fer pour se rappeler Qu’on a connu la fin de tout Un goût d’acier pour marteler Ces jours passés au fond d’un trou Et tous ces goûts au goutte à goutte Qui fuient par mes veines desséchées Et puis surtout ce goût de toi Qui me redonne ce goût du nous Ce bout d’espace juste assez grand Pour qu’on puisse s’y tenir debout S’y caresser, s’y mélanger Et puis enfin au bout du bout Ouvrir la porte, danser danser Un goût soudain pour une bêtise Un goût d’ivresse après la pluie Un goût avoué pour un délice Qui adoucit ce goût de pierre Ce goût de souffre âcre et amer Que laissent les séjours en enfer Et puis surtout ce goût de toi Qui me redonne ce goût du nous Ce bout d’espace juste assez grand Pour qu’on puisse s’y tenir debout S’y caresser, s’y mélanger Et puis enfin au bout du bout Ouvrir la porte, danser danser Et puis surtout ce bout de toi Cette main posée sur la clenche Ouvrant la porte à grande volée Et enfin j’ai pu m’envoler Et enfin j’ai pu virevolter Et puis danser danser danser Jusqu’au bout du bout Jusqu’au bout de tout
2.
En ton absence La pluie ne mouille plus Les fleurs, déchets crachés par la terre Répandent au sol leurs vestales empoisonnées Et les pierres explosent en bulles de souffre En ton absence L’épidémie n’est plus le fléau L’épidémie n’est plus l’ennemie Elle est la vie même, qui chaque minute m’inflige ton absence En ton absence Ma peau s’effiloche et mes doigts tombent comme feuilles mortes Inutiles qu’ils sont de ne pas caresser ta peau De ne pas s’enfoncer dans ton humidité pour en faire jaillir des fontaines En ton absence Les couleurs se mélangent en un gris uniforme En ton absence Je deviens aussi aveugle que je suis ébloui en ta présence Je perds plus que ma vie, je pers ton intelligence C’est pourquoi je ne meurs pas, j’attends la mort et elle ne vient jamais O comme la nuit est douce quand tu l’habites et rêche quand tu la quittes En ton absence J’essaye d’imaginer un monde où tu n’existerais pas Il est en tout point semblable au nôtre Les femmes et les hommes s’y ennuient à mourir C’est qu’ils ignorent que tu n’existes pas Tout comme moi d’ailleurs, puisque dans ce monde, tu n’existes pas Et je meurs avec eux J’ai beau faire J’ai beau me défaire Déchiqueter les mystères Maçonner les pierres Construire des murs plus hauts que ceux d’Israël, de Trump ou de Troie Edifier ma Babylone d’arguments délétères J’ai beau m’inventer des histoires Où je serais roi sans reine Ces histoires où les princes renient les sirènes Je dois me rendre à l’évidence Cesser de dériver d’errances en apparences Ton cheval, bien que de bois, se joue sans mal de mes défenses C’est un peu comme l’enfance Quand on croit que le monde, jardin interdit, sera notre délivrance C’est qu’on n’est pas encore fou Mais moi je le deviens De toi I love you J’ai beau faire J’ai beau me défaire Déchiqueter les mystères Maçonner les pierres Construire des murs plus hauts que ceux d’Israël, de Trump ou de Troie Ton cheval, bien que de bois, se joue sans mal de mes défenses C’est un peu comme l’enfance Quand on croit que le monde, jardin interdit, sera notre délivrance C’est qu’on n’est pas encore fou Mais moi je le deviens De toi I love you I love you I love you
3.
Sorry solitude mais je suis mieux ainsi J’ai déplacé les meubles et ce soir mon lit est pris Aussi je t’ai chassée, ou bien tu es partie Que veux-tu, c’est la vie Insidieuse amoureuse aux tristes bras de velours On te reste fidèle le temps d’une parenthèse Le temps de recoudre nos défuntes amours Mais toujours, toujours, tu restes une hypothèse Sorry solitude mais je suis mieux ainsi Même si je pleure à nouveau, car je ris aussi Et bon sang que c’est bon, bon sang De ne plus se faire de mauvais sang Insidieuse amoureuse aux tristes bras de velours Si confortable, si simple et si absente Qui nous laisse vivre sans trembler, sans sourciller En pleine et entière liberté Mais est-ce bien là ce que l’on veut ?
4.
Switch your brain Don’t cut your vein Switch off your pain Don’t be a slave I’m so weird I’m not the man You think I am I’m just a poor guy Walking in the rain Forget this night Shining under the light Forget this drive It was just a lie Follow your way Don’t bet on me Another days Will be coming I’m so weird I’m not the man You think I am I’m just a poor guy Walking in the rain Take your clothes And your makeup It’s not a day Of wine and roses I’ll hurt you If you don’t leave I know my mind It’s a sickness I’m so weird I’m not the man You think I am I’m just a poor guy Walking in the rain I don’t live in the real wold I’m just here To haunt your dreams And scratch your nightmares Wipe each tear That flows from your eyes I’m not the right guy I’m just a devil Walking in hell Switch your brain Don’t cut your vein Switch off your pain Don’t be a slave I’m a weird I’m not the man You think I am I’m just a poor guy Walking in the rain I’ll hurt you If you don’t leave I know my mind It’s a sickness I’m a weird I’m not the man You think I am I’m just a poor guy Walking in the rain Follow your way Don’t bet on me Another days Will be coming I’m not the man You think I am I’m just a poor guy Walking in the rain I’m just a devil Walking in hell
5.
Dans l’ombre elle était tapie Ses cheveux masquaient ses yeux Nul ne voyait son visage Etait-elle une statue sans âge Ou n’était-elle qu’endormie Tout autour on s’agitait Bouffait braillait dansait draguait Quand soudain d’un geste anodin D’un léger revers de la main Elle a relevé sa mèche Et m’a révélé son âme Révélé son âme Et cette âme si belle si claire D’une joie si sauvage sensuelle M’a rempli d’émois Etait-elle bien réelle bien vivant cette femme Ou n’était-ce qu’une illusion Une vision Mais le monde autour soudain s’est figé tant elle Irradiait Et j’ai su Qu’elle n’était Pas un rêve Pas un rêve Elle a ondulé du corps Des bras des jambes et du ventre Ses mèches brunes sur sa peau mate Racontaient mille ans d’histoire Et me vrillaient le cœur Vrillaient le cœur Et cette âme si belle si claire D’une joie si sauvage sensuelle Nous a tous ému Etait-elle bien réelle bien vivante cette femme Ou n’était-ce qu’une illusion Une vision Plus personne autour n’a douté un instant Qu’elle existait Et j’ai su Qu’elle n’était pas un rêve Et cette âme si belle si claire D’une joie si sauvage sensuelle Nous a tous ému Elle dansait sans cesse peu à peu chacun soudain fier de soi l’a suivie Sans pudeur Et c’était comme une naissance un retour à la Délivrance Un monde qui Retrouvait Tous ses sens On dansait riait parlait inventait sans peur sans reproche la vie reprenait un sens Personne pour nous dire quoi penser quoi faire finies les excuses à n’en plus finir Finies les contraintes les ordres les contrordres adieu la morale adieu interdits Adieu tu Adieu te Adieu dois D'obéir Elle a disparu on n’a pas cessé d’aimer de penser d’inventer demain Personne pour nous dire qu’il faut en finir personne pour nous dire quoi penser quoi faire Adieu soumission adieu démission adieu contrition plus d’absolutions Adieu Rois Adieu Dieux Nous saurons Faire sans vous Nos révolutions
6.
Journal 05:43
20 mars, la beauté fuit le monde L’hiver en exil suspend l’ennui Sur le rebord de la table Il n’y a plus que ton nom Perdu parmi d’autres griffures J’aimerais surtout revoir la mer Sentir sur ma peau la caresse de l’air Et aussi chasser la douleur La gluante mémoire de l’horreur La crasse mensongère du bonheur 21 mars, l’écriture est obligatoire Je me répands mal Effets secondaires néfastes Seuls viennent d’habituels désespoirs Genre plus rien à perdre pas même la mort 13 avril, un peu plus de fascistes que le 12 Evolution normale perte totale de poésie Les bibliothèques brûlent Mais se sont les mots qui meurent Et avec les mots leur sens Et avec leur sens nos âmes J’aimerais surtout revoir la mer Sentir sur ma peau la caresse de l’air Et aussi chasser la douleur La gluante mémoire de l’horreur La crasse mensongère du bonheur 3 mai, je n’ai plus que peur La paranoïa prend le pas sur le crime La rue n’est plus que vengeance Ne savent-ils pas qu’on est aussi l’autre J’ai entouré ton nom au marqueur J’aimerais surtout revoir ton cœur Et chasser la douleur La gluante mémoire La crasse mensongère du bonheur 17 octobre, je retrouve ton corps décharné Je t’en parlerai demain Mais sache-le sache-le Rien jamais ne vaudra ton sourire Et j’en chasserai la douleur La gluante mémoire de l’horreur De l’horreur
7.
Je ne verrai pas Ta main dans la mienne Fripée fatiguée Mais douce comme un galet Poncée par de ressac De cent milliards de vagues Depuis la nuit des temps Depuis les vies d’antan I can’t hear you I can’t see you I can’t feel you I can’t touch you Je ne saurai pas Ce que c’est que vieillir Avec ce cœur de braise Ravivé par nos souffles Jour après jour Nuit après nuit Même quand il pleut à verse Sur nos corps rabougris I can’t hear you I can’t feel you I can’t touch you Je n’éprouverai pas Ta colère intacte Me tenir en éveil Quand je m’endors trop vite Même fatiguée du monde De sa bêtise crasse Même de guerre lasse Fallait que tu le grondes Tu sais je suis jaloux Moi qui ne l’étais pas Jaloux de ces p’tits vieux Qui marchent main dans la main Et ne tiennent plus debout Que grâce à ces mains là Le premier qui s’en va Laisse l’autre en enfer I can’t hear you I can’t see you I can’t feel you I can’t touch you
8.
Maintenant que tu es partie Maintenant que tout est fini Plus aucun doute n’est permis Solitude, je reviens dans ton lit Je reviens solitude… sorry.
9.
Bien sûr il y aurait le jour Bien sûr il y aurait la nuit Bien sûr il y aurait un autre corps D’autres mains que j’aimerais, peut-être Bien sûr il y aurait l’odeur du café Des blés qu’on vient de couper Les lumières de Paris Bien sûr il y aurait parfois cette envie de changer Tout arrêter pour tout recommencer Les soucis sont le sel du jour De quoi se reposerait-on, sinon ? Bien sûr il y aurait le piano Les symphonies de Mahler, les quatuors de Beethoven, Bartok et l’insatiable Schubert Mais tu ne serais pas là Et je ne le saurais pas Je ne saurais rien de tes yeux Rien de leur couleur De ton odeur Rien de ce sourire que tu as au réveil Quand tu découvres que nous sommes encore là Rien de ce cheveu qui s’évade à ton insu De cette ride apparue dans le tendre de ton cou Rien de tes manies, de tes agacements Rien du grain de ta peau Du son de ta voix De cette musique si particulière de ta pensée… Rien Tu ne serais pas là Et je ne le saurais pas Bien sûr il y aurait l’envie d’en découdre Encore et encore D’en finir avec le bruit L’immense ramdam de la connerie Et toute cette indigence qui nous rend âpres à l’amour Et bien sûr il y aurait le vent Qui emporte avec lui nos rêves Et les noie dans la nuit Bien sûr il y aurait des victoires secrètes Et des défaites trop éclatantes Bien sûr il y aurait l’alcool L’indispensable ivresse de de savoir en vie De sentir l’air entrer en soi Et fourmiller jusqu’au bout des doigts Et bien sûr il y aurait ce soleil Que si lève et se couche inlassablement Dans une beauté jamais égalée Pas même approchée Mais tu ne serais pas là Et je ne le saurais pas Je ne saurais rien de tes yeux Rien de leur couleur De ton odeur Rien de ce sourire que tu as au réveil Quand tu découvres que nous sommes encore là Rien de ce cheveu qui s’évade à ton insu De cette ride apparue dans le tendre de ton cou Rien de tes manies, de tes agacements Rien du grain de ta peau Du son de ta voix De cette musique si particulière de ta pensée… Rien Tu ne serais pas là Et je ne le saurais pas Mais maintenant, maintenant je le sais Bien sûr il y aura le jour Bien sûr il y aura la nuit Bien sûr il y aura un autre corps D’autres mains que j’aimerai… enfin, peut-être, Bien sûr il y aura l‘odeur du café Des blés qu’on vient de couper Les lumières de Paris Mais tu ne seras plus là Et ça, ça, Je le sais
10.

about

réVOLution’s LOV, c’est l’histoire d’un homme qui, bien qu’il ait renoncé à l’amour, rencontre une femme. Et malgré toutes ses défenses, il ne peut s’empêcher de l’aimer. Au point que la moindre de ses absences le torture. Il quitte alors sa solitude chérie pour se lancer dans l’aventure. Mais soudain, il est pris d’un doute. Est-il vraiment fait pour cette femme ? N’est-il pas dangereux pour elle ? Et de fait, il l’entraîne dans une de ces révolutions qui promettent des jours meilleurs (la femme n’est pas contre, elle-même fait partie de ces gens qui ont su conserver une « colère intacte »). Mais comme toutes les révolutions, celle-ci se termine dans le sang. Un état fasciste est mis en place et l’homme découvre un jour le corps décharné de cette femme qu’il aimait tant. Il retourne alors à la solitude, chante son histoire dans les bars, dans une adresse à la femme aimée, aujourd’hui morte, et tente de se perdre dans ce « monde où elle n’existerait pas » qu’il a si souvent tenté d’imaginer quand il souffrait de ses absences.

credits

released September 24, 2021

Paroles, musique, chants, instruments, programmations, enregistrements, mixage, mastering
Christian Roux

license

all rights reserved

tags

about

Christian IDF, France

Musicien, écrivain, scénariste, homme de théâtre, producteur... Infos : www.nicri.fr

contact / help

Contact Christian

Streaming and
Download help

Report this album or account

If you like Christian, you may also like: